• Mirouga angustirostris Cet animal, qui visite à l'occasion les eaux canadiennes du Pacifique, se range parmi les plus gros mammifères. Le mâle adulte peut mesurer jusqu'à 6 m et peser environ 3 500 kg. Outre sa taille, ce qu'il y a de plus frappant chez cette lourde créature lymphatique est la trompe longue d'environ 30 cm qu'arbore tout mâle adulte. Gonflee, elle se recourbe jusqu'à entrer dans la gueule et la bête émet des reniflements et des mugissements métailliques qui peuvent porter jusqu'à deux km; ce manège sert à intimider les rivaux. L'éléphant de mer est actif le jour, mais il n'en passe pas moins une grande partie à sommeiller sur la plage. Il est étonnamment indifférent à la présence de l'homme, qui l'approche donc facilement. Il se nourrit de calmars, de poissons et de petits requins, mais il est parfois à son tour la proie de l'épaulard

    votre commentaire
  • Loup-marin, chien de mer - Harbour Seal (Phoca vitulina) Classification Classe: mammifères Ordres : carnivores Sous-ordre : pinnipèdes (otaries, phoques, morses) Famille: phocidés (phoques) Description physique Le Phoque commun est courtaud. Les mâles adultes mesurent en moyenne 1,54 m et pèsent 90 kg. La longueur des femelles adultes atteint en moyenne 1,43 m et leur poids, 70 kg. Le Phoque commun a un corps fusiforme. Sa tête ronde et lisse porte des yeux saillants, un nez court et des moustaches qui comptent, de chaque côté, environ 42 vibrisses de 125 mm chacune. Les narines de son nez, constituées de valvules rapprochées, forment presqu'un V. Sa gueule compte 18 dents pointues et très espacées. Ses membres, très courts, ressemblent à des nageoires et portent 5 doigts palmés, pourvus de griffes aplaties. Des jarres raides d'environ 11 mm et un duvet épars et frisé d'à peu près 5 mm composent le pelage du Phoque commun. Sa couleur est très variable. Dans l'Arctique, le pelage du Phoque commun est souvent noir et comporte des taches blanches. Plus au sud, il apparaît gris-bleu ou gris-brun avec de petites taches noires et des rayures blanchâtres formant des courants et des anneaux dispersés. Une mue annuelle a lieu entre août et novembre. Habitat et alimentation Le Phoque commun fréquente les eaux des côtes septentrionales de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord. Au Canada, il est présent tant sur les côtes de l'Atlantique que sur celles du Pacifique et de l'est de l'Arctique, jusque dans la baie d'Hudson. On le trouve aussi dans le golfe Saint-Laurent et dans certains lacs du Nord québécois. Dans les Maritimes, le Phoque commun se nourrit surtout de hareng, de plie et de calmar. D'autres espèces de poisson, des crevettes et des crabes complètent parfois sa diète. Au lac des Loups Marins, au Nouveau-Québec où une population serait demeurée isolée après le retrait de la mer il y a environ 6000 ans, l'omble de fontaine, le touladi et le grand corégone constituent ses principales proies. Reproduction Période du rut: de juillet à septembre Durée de la période de gestation: environ 10 mois Nombre de petits par portée: 1, rarement 2 Nombre de portées par année: 1 Période de mise bas: mai ou juin dans le golfe, juin ou juillet dans l'Arctique Le Phoque commun s'accouple entre la fin de juillet et le début de septembre. Dans ce but, mâles et femelles s'assemblent généralement par centaines en eau peu profonde ou sur des barres de sable et des récifs. Ces lieux de rassemblement sont appelés échoueries. Les mâles fécondent souvent plusieurs femelles. Celles-ci donnent naissance à leur petit environ 10 mois plus tard. Leur nouveau-né mesure entre 66 et 91 cm et pèse de 9 à 13 kg. Son pelage argenté est habituellement foncé et tacheté. Peu après un mois, le petit est sevré. Il pèse alors environ 28 kg. Le mâle atteint la maturité sexuelle vers l'âge de 5 ou 6 ans et la femelle, vers 3 ou 4 ans. Moeurs Le Phoque commun a un mode de vie plutôt sédentaire. Son activité dépend du temps et des marées. À marée basse, il se repose sur la terre ferme. À marée haute, il en profite pour aller s'alimenter. Il peut alors plonger jusqu'à 100 m de profondeur et rester sous l'eau pendant près d'une demi-heure. L'hiver, il passe plus de temps dans l'eau, à moins que le temps ne soit doux. Sur la terre ferme, les Phoques communs sont grégaires et forment des troupeaux pouvant compter plusieurs centaines d'individus. Mais dans la mer, ils se dispersent. Pour communiquer entre eux, ils émettent toutes sortes de grognements, de même qu'un glapissement très aigu. Le Phoque commun vit en général 20 ans. Il arrive que l'épaulard, les requins et l'ours blanc s'y attaquent. Statut de l'espèce On estime la population du Phoque commun de la côte atlantique à 13 000 individus, grosso modo. Au Québec, pour l'instant, seule la population du lac des Loups Marins figure sur la liste des espèces susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables.

    votre commentaire
  • Cet animal est désigné par plusieurs noms : orque, baleine, épaulard…C'est un grand carnassier. Les orques vivent en bandes de 5 à 30 individus. Un petit groupe se compose d'un mâle et de plusieurs femelles avec des jeunes. Un groupe plus important compte 2 ou 3 mâles adultes. Les orques vivent aussi dans un cercle familial. Le membre conducteur de la famille est en règle générale la plus vieille femelle. Parfois, ce sont les mâles puissants qui guident la file. Leur vitesse de nage varie entre 13 et 20 km/heure. Les termes « vaches » ou « taureau » sont sans doute exacts d'un point de vue biologique, mais ne sont pas adaptés à ce type d'animal si gracieux à mon avis. De plus les orques sont monogames, c'est à dire qu'un mâle reste toute sa vie avec la même femelle. C'est une belle fidélité ! Maintenant pour parler un peu de chiffres : la durée de vie des orques est d'environ 35 ans en liberté et beaucoup moins en captivité. A l'âge adulte les mâles mesurent environ 9 mètres et les femelles 6 mètres. La nageoire dorsale peut atteindre les 1,80 mètres. Le poids peut varier entre 900 et 4000 kilogrammes. Comme sur la photo ci-dessous, l'orque a le dos noir et le ventre est tacheté de blanc. L'épaulard mâle se reconnaît à sa nageoire haute et effilée ( comme sur la photo ci dessous ) et celle de la femelle est plus petite et elle est recourbée. L'épaulard est armé de 40 à 50 dents pointues et recourbées vers l'arrière, ce qui lui assure une prise solide. Le regroupement de plusieurs animaux permet la communication. Les orques ont certes un langage assez unifié, mais les dialectes sont différents d'un groupe familial à un autre. C'est un peu comme chez nous, entre les différentes régions. Sous l'eau, on peut entendre le sifflement à des kilomètres à la ronde. C'est ainsi que les bandes ou les groupes sont informés de la position de chacun. Parfois, on assiste à de véritables réunions de famille. Je peux ajouter que ces animaux ont un cerveau très développé ( supérieur au nôtre ). Le mâle atteint sa maturité sexuelle entre 10 et 16 ans, la femelle deux ans plus tôt environ. L'accouplement est précédé par une sorte de parade nuptiale. Chaque mâle s'accouple avec plusieurs femelles. Au terme d'une gestation de 12 mois, naît un seul jeune, vers le mois de novembre ou de décembre. A sa venu au monde, il mesure environ 2 mètres. Il tête sa mère pendant environ un an, mais demeure après d'elle durant plusieurs années. Une femelle ne s'accouple de nouveau que 3 à 8 ans après avoir mis bas. Les orques se nourrissent presque exclusivement de gros poissons. Le saumon et la petite morue font partie de leurs plats favoris. Certaines orques dans d'autres régions chassent également les phoques. En revanche, et pour démentir certaines rumeurs, les orques n'attaquent jamais les hommes. Aucun élément ne permet de prouver que ces animaux s'en sont pris un jour ou l'autre aux hommes. Les orques savent parfaitement faire la différence entre les hommes et les phoques ou encore les poissons. Si un homme se faisait un jour attaquer par une orque, ce serait certainement parce qu'il a cherché à attaquer le groupe familial et que l'orque a voulu protéger sa famille. Les différentes techniques de chasse des orques. ( Remerciement à Pierre ODIN, qui m'a donné toutes ces informations concernant les techniques de chasse ). Les chasses aux phoques : dans les eaux glacées de l'Arctique, les orques chassent entre les icebergs, par petits groupes de 3 à 4 individus. Dans un premier temps, elles sortent discrètement leurs têtes hors de l'eau pour observer leur proie ( un phoque somnolant sur la banquise ). Ensuite deux d'entre elles font basculer le bloc de glace à grands coups de charges et de coups de queue ; le phoque, pris de panique, se jette à l'eau et tombe dans la gueule d'un troisième prédateur. Le phoque est partagé sur place entre les 3 membres du groupe. Dans le sud de l'océan Indien ( à la limite de l'océan Antarctique ) les orques chassent aussi le phoque avec d'autres techniques. Dans les îles Crozet, les orques viennent chaque année chasser les phoques. Chaque troupe chasse et exploite ses ressources dans sa baie, plage, crique... Leur technique : La femelle doyenne ( = chef ) s'approche à découvert de la plage pour attirer l'attention des proies. Deux autres femelles la suivent en écoutant les éclaboussures pour bien repérer leur victime. Un grand mâle circule à l'entrée de la baie, "toutes voiles dehors" pour barrer la route à ceux qui essayeraient de prendre le large. La doyenne fait demi-tour et, rendue un peu plus loin, lance le signal de l'attaque. Les deux femelles restées près de la plage foncent et se jettent sur les phoques ( elles sortent au 2/3 de l'eau ). Avec quelques acrobaties ( répétées depuis plusieurs mois déjà ), elles parviennent a revenir vers le large où elles partagent la proie. En Argentine les hauts plateaux de la Pampa plongent directement dans la mer ce qui donne naissance à de longues plages en pente où s' entassent les colonies de lions de mer ( = otaries ). Les orques chassent individuellement ( plus rarement par deux ). Le premier repère une proie et, restant bien visible, indique son emplacement précis à son coéquipier qui le devance profil bas. Celui-ci avance jusqu'à la plage, prend de la vitesse et, en arquant son corps, profite de la vague suivante et dérape jusque sur la rive, puis se saisit de sa proie dans un jaillissement d'écume. Le relief en pente permet aux orques de s'avancer très près de leurs proies ( en sortant aux 3/4 de l'eau ). La proie est ramenée au large où elle fera l'objet d'un jouet pour les jeunes avant d'être partagée et ingurgitée. Si l'on observe les orques, on peut constater qu'ils s'adaptent parfaitement bien à leur environnement. Ils sont considérés comme les rois des mers. Les orques dégagent intelligence et dignité. On a l'impression qu'elles ont été peintes. Le contraste entre le noir et le blanc accentue cette impression. À cela s'ajoutent leurs déplacements agiles. En un rien de temps, elles sont capables de prendre de la vitesse tout en restant gracieux sous l'eau. Bien que cela soit interdit, ils sont encore chassés en certains endroits. Quelques pêcheurs ont en effet peur que les orques dévorent les autres poissons. Il serait temps d'ouvrir les yeux sur la réalité.

    1 commentaire
  • Sa forme fuselée et hydrodynamique, sa peau lisse et très souple qui se déforme et absorbe les turbulences de l'eau font du dauphin un animal doué pour la vitesse. ( 44 km/h; c'est le plus rapide des petits dauphins ) Son dos est généralement noir, son ventre blanc avec des dessins bruns ou violets. ( mais les couleurs peuvent varier ) Ses dimensions: ð longueur: de 1,7m à 4 m ð poids: de 70kg (dauphin commun ou delphinus delphis) à 400kg (le tursiops) Il possède un bec assez long appelé rostre, avec 80 à 100 dents, toutes semblables entre- elles. Pointues et petites, ces dents ne conviennent pas à la mastication mais elles permettent de saisir solidement les proies. Les aliments absorbés sont broyés par les robustes parois de leur estomac. Ses nageoires: Elles servent au dauphin à s'équilibrer et se guider. ð Sa nageoire caudale, appelée aussi palette est aplatie dans un plan horizontal. ð Sa nageoire dorsale est bien développée. ð Dans une nageoire, le dauphin a les mêmes os que dans une main humaine. Ces os sont le vestige de l'époque où les ancêtres du dauphin étaient des animaux terrestres à 4 pattes et qui sont allés à l'eau pour se nourrir. Son œil: Le dauphin a les yeux très écartés. Il peut voir en haut, en bas et même derrière lui mais il ne voit pas très bien de face. Donc pour déceler ce qu'il y a devant lui, il utilise l'écholocation, c'est à dire la localisation des obstacles et des bancs de poissons par l'écho: le dauphin émet des ultrasons et reçoit en retour les échos qui déterminent la vitesse, la taille et la direction de la proie par exemple, et cela grâce au melon, ce font rempli de graisse, de muscles et de canaux, qui permet au dauphin de choisit la direction dans laquelle il envoie les sons.( les clics) Petit, l'œil ne possède qu'une seule paupière, mais sa vision est très bonne sous l'eau et à l'air libre. Il voit net sous l'eau car son œil s'aplatit quand il plonge et ainsi l'image se forme exactement sur la rétine . Voit-il en noir et blanc ou en couleurs? On ne le sait pas encore! Sa température interne: ð Une épaisse couche de graisse sous-cutanée lui sert d'isolant thermique et l'aide à toujours garder la même température (entre 35 et 36° C.)On dit qu'il est homéotherme. Cette température est indépendante de celle du milieu extérieur. Ce sont donc des animaux à sang chaud. ð Le dauphin n'a pas de glandes sudoripares, il évacue la chaleur par les nageoires, parties moins riches en graisse donc moins isolée et plus irriguées par les vaisseaux sanguins qui transportent le sang chaud. Sa longévité: Il peut vivre jusqu'à 50 ans. (tursiops) Sa respiration: Le dauphin possède des poumons ,restes encore de ses ancêtres terrestres ressemblant à des loups, qui, il y a 50 millions d'années se sont aventurés dans l'océan à la recherche de proies ( le Mesonyx, puis le Pakicetus et le Prosqualodon) ð Son nez, l'évent, situé au-dessus de la tête, est sans odorat. Il lui sert seulement à respirer. Il ne s'ouvre que lorsqu'il est au-dessus de l'eau. ð Le dauphin commun peut rester immerger en apnée totale 3 à 4 minutes. ( 15 mn pour le grand dauphin ) ð Il renouvelle jusqu'à 90% de l'air de ses poumons à chaque respiration. Ce chiffre n'est que de 15% chez la plupart des mammifères dont l'Homme. ð Pendant son sommeil, il flotte à 50 cm sous l'eau et toutes les 1/2 mn, un coup de palette le remonte à la surface, il respire sans se réveiller de façon automatique.

    1 commentaire
  • Il y a 55 millions d'années (éocène), deux ordres de mammifères marins apparaissent: les cétacés et les siréniens. Les cétacés comptent actuellement plus de 80 espèces dont les Dauphins, les Baleines et les Cachalots. Les siréniens (Dugongs et Lamantins) sont, eux, très menacés d'extinction. Comment ces deux groupes de mammifères ont-ils conjointement effectué leur retour à la mer ?

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique