• Il vit au nord-est de l'Australie, dans un terrier. On peut le rencontrer dans des ruisseaux et des lacs boueux. Taille : 43 cm pour la femelle, 50 cm pour la mâle. - Corps allongé, couvert de fourrure. - 4 pattes palmées. - bec plat, dur, allongé. Sous l'eau, il nage les yeux fermés. Il respire hors de l'eau et nage en apnée. - Hors de l'eau, il se déplace difficilement à la manière d'un crocodile. Il mange des crevettes, des écrevisses, des insectes. Il chasse la nuit, sous l'eau, et mange dehors. L'ornithorynque est un mammifère ovipare: - La femelle pond 3 oeufs, aussi petits qu'un grain de raisin. - Quand les oeufs éclosent, les bébés têtent leur mère. - 4 mois plus tard, ils peuvent se nourrir seuls. - ses ennemis sont:Les crocodiles, les serpents, les renards, les animaux domestiques. - et aussi: les filets de pêche, les sacs plastique, la pollution. - Autrefois : l'homme chassait l'ornithorynque pour en faire des manteaux, des couvertures

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  • Espèce : oiseau nectarivore ( qui se nourrit de nectar ) Milieu naturel : Le colibri vit dans les régions tropicales. On le trouve dans la campagne, les forêts, près des endroits fleuris. Il se pose sur les branches des arbres. Description physique : Le mâle mesure environ 11 cm et la femelle 12,5 cm. Le mâle est vert, sa queue et presque toute sa tête sont bleu-violets. La femelle est verte aux reflets sombres, violacés et verdâtres. Les colibris ont une longue langue qui leur permet de prendre le nectar de fleurs. Ils ont un bec très pointu, de petits yeux ronds et de petites pattes fines. Le battement des ailes du colibri est très rapide. Ses ailes peuvent battre 60 fois par seconde. Il peut se déplacer et voler jusqu’à 100 km/h. Quand il vole, on entend un bourdonnement dû au battement rapide de ses ailes. C’est pour cela qu’on le surnomme l’ « oiseau-mouche » . Mode de vie : Le colibri se nourrit de nectar de fleurs ; il aime beaucoup celui des fleurs de bananier. On peut attirer les colibris avec de l’eau et du sucre, ou du sirop. Les femelles construisent leur nid en forme de tasse qu’ils tapissent de mousse, toiles d’araignée et de petits bouts d’écorce. Elles couvent leurs œufs qui éclosent au bout de 15 à 20 jours. Elles élèvent seules leurs petits.

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  • Les Raies sont des poissons cartilagineux, de forme plate et symétrique. L'élargissement de leurs pectorales leur donne une forme en losange. La plupart des espèces possèdent des denticules développés comme des épines, disposés sur la face dorsale. Ces denticules sont des écailles placoïdes; on les appelle "des boucles". Ces boucles sont souvent alignées sur le dos et la queue, leur nombre est variable suivant l'espèce, le sexe et l'âge d'un individu. La face ventrale porte cinq rangées de fentes branchiales, les narines, la bouche et le cloaque. Sur la face dorsale, juste en arrière des yeux proéminents, deux orifices font office d'évents. La dentition est très développée, les dents sont soit pointues soit plates. Les Raies se nourrissent de crustacés, de bivalves ou autres mollusques ainsi que de poissons. Les Raies ne possèdent pas d'organe électrique. La fécondation est interne et la ponte a souvent lieu en été. Toutes les Raies sont ovipares et pondent de gros oeufs rectangulaires pourvus aux quatre coins de filaments fixateurs qui sont très caractéristiques aux Sélaciens. Les mâles ont une paire d'organes copulateurs issus d'une modification des ventrales. Il est difficile d'observer les Raies, tant elle vivent profond, à l'exception de la période de reproduction où certaines espèces se rapprochent du bord et pénètrent même dans les golfes, sur des hauts fonds sablonneux ou sablo-vaseux (golfe de Fos). Les espèces les plus courantes sont: la Raie radiée Raja radiata la Raie miroir Raja miraletus la Raie lisse Raja batis la Raie bouclée Raja clavata

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  • Mammifère ruminant de l'espèce Okapia johnstoni, appartenant à la famille des giraffidés. On note une ressemblance avec la girafe, qui appartient à la même famille : forme de la tête, des lèvres et de la langue. L'okapi s'en distingue par sa taille plus petite (longueur de 2 m environ, pour une hauteur oscillant entre 1,50 m et 1,70 m et un poids de l'ordre de 250 kg), son cou moins long, son dos moins incliné vers l'arrière. Les cornes pointues, dénudées à leur extrémité, sont présentes uniquement chez le mâle. L'okapi est une espèce qui a été découverte tardivement, puisque le premier individu vivant n'a été observé qu'en 1918. Il est vrai qu'avec sa teinte brunâtre et ses rayures, il est bien camouflé dans la forêt zaïroise, où il vit en solitaire. Il se nourrit essentiellement de jeunes pousses. La femelle ne s'associe au mâle que pour l'accouplement ; elle met bas un seul petit. Ce cousin de la girafe vit dans la forèt vierge Resté longtemps ignoré de la science, l'okapi est le dernier grand mammifère découvert en Afrique. Il est apparenté à la girafe, dont il a l'allure générale, mais son cou est nettement plus court. C'est un animal forestier, qui vit solitaire ou par couples dans une région étroitement localisée du Zaïre. Il possède une langue très extensible qui lui permet de cueillir les feuilles et les rameaux des arbres, qui constituent sa nourriture. Cette langue, aidée par la grande souplesse du cou, permet à l'okapi d'atteindre toutes les parties de son corps lorsqu'il procède à sa toilette, ce que ne peuvent pas faire les autres mammifères. Comme la girafe, l'okapi mâle porte deux, trois et même jusqu'à cinq petites cornes osseuses sur la tête. Ces cornes sont recouvertes par la peau, aussi les appelle-t-on ossicornes. La femelle n'a que d'insignifiantes protubérances. Le pelage curieusement rayé en travers constitue un camouflage parfait pour cet animal, qui se déplace dans la forêt dense, où ne pénètrent que des rais de soleil. On connait très imparfaitement les moeurs de l'okapi, car personne n'a encore eu l'occasion de l'observer dans son habitat naturel. Depuis 1927, on a tenté de l'élever en captivité, mais tous les efforts déployés pour y parvenir se sont soldés par des échecs. L'okapi paraissait réfractaire à la vie captive. Pourtant, le Zoo d'Anvers réussit à obtenir une première naissance en septembre 1954. Depuis ce moment, l'élevage réussit dans les Zoos de Paris, Bâle et ailleurs. Des mesures sévères ont été prises par l'Etat du Zaire pour assurer la survie de l'okapi, véritable relique, dont les parents directs ont disparu au cours du pléistocène. Longueur du corps: 2 m de la queue :40 à 45 cm Hauteur à l'épaule: 2,20 à 2,60 m Longévité: 30 ans.

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  • Prédateur à la silhouette ingrate et au ricanement glaçant, l’hyène n’attire vraiment pas la sympathie. Pourtant, son rôle est important dans l’équilibre de la savane africaine. Les hyènes comme la hyène tachetée ou la hyène rayée ont pour mission de nettoyer l’environnement des cadavres. Sans de tels charognards, les épidémies se propageraient. L’hyène fait partie de la famille des hyénidés. La hyène tachetée (Crocuta crocuta) C’est la hyène la plus imposante avec ses 80 kilos. Elle vit au cœur de la savane africaine en groupes d’une dizaine d’individus. Son pelage est jaunâtre marqué par des tâches brunes. Longtemps considéré comme un charognard peureux, on sait aujourd'hui que c'est un prédateur puissant et téméraire. Elle est capable de poursuivre sa proie à 60 km/h pendant plus de 3 km. C'est un animal très mobile qui parcourt de longues distances, jusqu'à 70 km en une nuit. Son opportunisme est poussé à l'excès d'où sa grande adaptabilité. Elle peut parfaitement se nourrir seule un jour, puis chasser avec d'autres congénères le lendemain ou harceler avec un clan au complet des lions en train de manger. Les hyènes tachetées aiment se rafraîchir dans l'eau. On peut souvent les observer en train de se baigner par de chaudes journées d'été. En captivité, une hyène tachetée peut vivre jusqu'à 40 ans. La hyène tachetée : un prédateur puissant Il ne faut pas croire que ce carnassier se contente de charognes. C’est en réalité l’un des plus puissants prédateurs de la savane. Elles lancent, en groupe, des chasses d’une incroyable cruauté. Elles peuvent poursuivre leur proie sur de très longues distances. Ne pouvant pas terrasser une grosse proie comme un zèbre ou un gnou d’un seul coup, elles harcèlent la victime et le mutilent. L’animal meut d’hémorragie suite aux plaies béantes infligées par la horde. Ses mâchoires surpuissantes constituent l’arme maîtresse de ce prédateur. Elle est capable de broyer pratiquement tous les os. La hyène tachetée a une puissance de 3 tonnes dans la mâchoire au cm². De plus, son appareil digestif peut tout assimiler. Elle possède une excellente vue, y compris la nuit ainsi qu’un fort odorat. Sa technique de chasse est simple, elle attend la nuit pour attaquer en groupe les gazelles, antilopes ou les gnous qui se reposent. La coopération entre les différents membres du groupe est très efficace. Chaque hyène est capable d’ingurgiter 10 à 20 kg de viande à chaque repas. Des proies de 150 kg sont ainsi déchiquetées en quelques minutes. Mais, il faut souligner qu’en attaquant les animaux les plus faibles ou malades, les hyènes préservent la vigueur des espèces. Une structure sociale très hiérarchisée Les hyènes vivent en groupe avec une structure très hiérarchisée. Le clan a deux missions essentielles : la recherche de nourriture et la défense du territoire. Le clan est dominé par des femelles. Par contre, on ne peut pas parler de coopération de groupes comme il en existe chez les lions par exemple. Les petits ne sont pas élevés en commun sauf chez le Protèle. Les hyènes ne s’aventurent pas au-delà du territoire du clan, délimité par l’odeur de ses occupants. Ces frontières sont parfaitement respectées par les différents clans. Reproduction Les hyènes sont des parents très attentionnés. Les mères mettent bas dans une tanière commune. Cette tanière est creusée à même le sol et dispose de plusieurs issues afin de se préserver des attaques. La mère surveille de très près sa progéniture. Les portées excèdent rarement 3 jeunes qui sont allaités pendant parfois plus d’un an. Chez la hyène tachetée, les petits naissent les yeux ouverts. Les mâles quittent le clan natal vers deux ou trois ans et tentent de rejoindre un autre clan. Malgré leur air peu sympathique, le couple entretient des rapports plein de tendresse et les parents s'occupent beaucoup de leurs petits. A cinq mois, les petits aux abords du terrier commencent à se faire les dents sur les carcasses que les adultes ramènent pour leur usage personnel. La femelle chez la hyène tachetée est plus imposante que le mâle. Elle possède une particularité assez surprenante. En effet, la femelle a un clitoris très développé qui ressemble à un pénis. Les femelles produisent autant, si ce n’est plus, de testostérone (hormone mâle) que les mâles et sont plus agressives. Leur physique les protège L’avantage quand on a un physique disgracieux c’est qu’on ne provoque aucune concupiscence. C’est finalement l’atout de la hyène totalement ignorée par l’homme. Elles ne sont donc pas chassées pour leur fourrure ou leur viande. Cependant, il arrive que la faim oblige certains groupes à attaquer les animaux domestiques. Des expéditions punitives sont alors organisées. A tel point, que dans certaines régions, l’espèce a été totalement exterminée. Le résultat a été la propagation d’épidémies extrêmement virulentes. C’est dans ces cas là où l’on peut vérifier la grande utilité de ces charognards L'avenir des hyénidés se présente de manière contrastée pour les différentes espèces. La population de hyènes tachetées et de protèles est assez stable. Par contre, la hyène brune et la hyène rayée sont plus menacées. Cependant, il semblerait que la population de hyènes brunes, presque en voie d'extinction, ait augmenté depuis quelques années.

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